« Cinq ans aujourd’hui que je n’ai pas lâché l’argentique. Et cinq ans que j’ai fait de mon 50mm mon plus bel allié. Grâce à lui je pose un œil attentif aux grandes choses. Grâce à lui je m’imprègne de l’essence des lieux. Et lorsque je découvre mes photographies parfois des mois plus tard, il me reste alors de ces lieux la terre, la mousse, la roche coupante et l’odeur des instants, la sensation du vent puissant, la houle des vagues qui s’écrasent contre les parois et le souvenir émotif de ces randonnées sauvages. Et parfois quelques paysages un peu plus grand. Mais toujours intime. L’amour pour le détail des grandes choses, des grandes choses que l’on garde en nous par amour. »