Quelques jours, quelques instants. Le temps de deux levers de soleil, depuis le ciel. Certains des plus beaux de mon existence. J’ai volé en Cappadoce.
Et depuis le ciel, j’ai pu admirer, une fois de plus, la beauté de cette terre, maison qui nous accueille. Notre place, toujours aussi petite, mais toujours présente, dans ce paysage si puissant, si impressionnant. Ce fut l’occasion de prendre une nouvelle pellicule, de noir et de blanc. Et d’immortaliser, vu du ciel, la beauté de notre vivant.
Et lorsque l’on s’approche un peu plus, on découvre que de ces sculptures naturelles, l’homme s’y est fait une maison. Dans les canyons l’on rentre par les airs, et l’on aperçoit qu’à chaque parois est sculptée une porte, une fenêtre. Côte à côte, sur des centaines de kilomètres. Une région entière. L’Homme partout, l’Homme tout le temps. Au milieu du désert, à l’intérieur des pierres. Partout sur Terre.
Vu du ciel, c’est une empreinte d’un temps, d’une beauté éphémère.