En latin, l’Existence se dit Ex, dehors. Sistere, se tenir. L’Existence. Se trouver là, concrètement.
Par ses errances, cette série photographique remet l’Homme dans son contexte. Elle veut soulever la question de l’être, de notre place sur Terre, et notre passage, infime, au milieu de ces millions d’années de Paysages, d’Histoire, d’Evolution. Elle interroge sur notre société, notre rapport au monde. Elle remet en perspective l’identité même de l’Homme, face à des paysages imposants, solides, bien plus grands.
Le propre de l’Existence, c’est d’être finie. C’est à dire limitée dans le temps.
Dans nos solitudes respectives, avons-nous une réelle place ? Que faisons-nous de notre passage sur Terre ?
Aujourd’hui, nous sommes en 2022, et nous vivons dans un monde surprenant. Une ère, un temps, où les hommes vivent masqués et drapent les derniers glaciers de blanc. C’était l’été dernier. Un beau mois d’août à parcourir la Montagne. Entre la Suisse et l’Italie. C’était hier, avant hier, depuis deux ans et peut-être que ça continuera.
Et je voulais te demander… Dis moi..
Est-ce qu’il ne reste que les draps ?
Réalisée au cours de mes voyages (et toujours en cours), cette série se veut l’empreinte de notre temps. Elle se déroule comme une invitation à l’introspection, à la déconstruction de nos égos. Dans l’attente d’un juste retour de pensée sur la Nature, sa beauté, et sa fragilité. Et notre place à repenser.